
5 conseils pour augmenter pour visibilité en ligne
Une newsletter pour faire grandir son audience et sa communauté
Je voudrais vous parler d’un moyen (parmi d’autres) pour être visible en ligne : la newsletter. Bien sûr, ça n’est pas pour tout le monde, déjà parce que c’est plutôt de l’écrit et qu’il faut avoir envie d’écrire. Ensuite parce que ça ne se prête pas à toutes les activités et profils. Mais je vais vous expliquer les avantages (et éventuels inconvénients) de la newsletter et dans quelles conditions, c’est un excellent moyen de créer sa propre Une !
J’ai lancé ma newsletter Laetitia@Work sur Substack assez tard : en décembre 2019. Vu que mon métier, c’est essentiellement d’écrire, ça faisait déjà quelques années que j’y pensais et qu’on me disait que je devrais en avoir une. J’ai hésité longtemps. J’avais deux blocages : le premier, c’était le côté un peu fastidieux d’outils comme Mailchimp (il faut paramétrer beaucoup de choses et passer beaucoup de temps à mettre en page et programmer) ; le deuxième et principal, c’était la peur de saoûler les gens en m’imposant directement dans leur boîte mails. J’y voyais un côté intrusif, gênant… Finalement, j’ADORE.
J’ai un peu moins de 4000 abonnés mais j’ai une relation privilégiée avec certains d’entre eux et il m’arrive tout un tas de belles rencontres (et projets professionnels) grâce à ma newsletter.
En un peu plus de 3 ans, j’ai compris 4 choses importantes que je vais partager avec vous :
1/ on est dans un univers d’infobésité de plus en plus saturé d’informations et la boîte mail des gens est inondée. Ils n’ouvrent ou ils n’ouvrent pas mais il faut que ça reste un plaisir. Il faut aussi ne pas hésiter à en faire moins : 1 toutes les 2 semaines / 1 par mois / moins de texte…
2/ les gens qui s’abonnent choisissent de s’abonner (et parfois choisissent de partir) et c’est mieux comme ça ! On ne s’impose pas dans leur boîte mail : ils choisissent de nous y inviter. Le jour où on n’est plus le bienvenu, on nous fait sortir. L’immense avantage de ça, c’est un niveau d’engagement plus fort, une relation plus intime.
3/ la newsletter, on peut y répondre ! Il y a un dialogue direct qui s’établit avec les lecteurs : avis, commentaires, suggestions, propositions, rencontres, et critiques bienveillantes… Les réponses que l’on reçoit sont riches d’apprentissages, d’opportunités et d’interactions singulières. Cela n’a donc rien à voir avec les commentaires de trolls sur les réseaux sociaux ou les commentaires de trolls sous les articles dans les médias !
4/ Ça se passe sans les réseaux sociaux. Qu’il y ait des changements d’algorithmes ou l’effondrement d’une plateforme, cela ne vous affecte pas. Les adresses emails des gens qui se sont inscrits seront a priori toujours là demain. Cela vous rend plus indépendant des plateformes et réseaux pour développer quelque chose de solide. En plus, vous avez les adresses mails ! Il ne faut jamais en abuser, évidemment (sinon vous les perdez), mais vous pouvez proposer des choses nouvelles et les solliciter quand vous abordez une nouvelle étape professionnelle.
Il y a 3 conseils que je pourrais donner à quelqu’un qui voudrait se lancer :
1/ Il faut que la newsletter ait une promesse précise. Que ça soit B2B ou B2C, elle doit apporter de la valeur à celui/celle qui la lit. (Cf infobésité)
2/ À priori, il vaut mieux privilégier les formats courts, même s’il y a toujours des exceptions quand on a des talents littéraires…
3/ Il est préférable qu’il existe une intersection avec ce qu’on fait en tant que freelance et/ou ce qu’on a à vendre. C’est beaucoup de travail donc si l’intersection n’est pas évidente, il faut que ça soit beaucoup beaucoup de plaisir parce qu’alors ça serait surtout un hobby.